Salon des Vins Roumains

Le premier Salon des Vins Roumains à Montréal.

La Roumanie est un état du sud-est de l’Europe qui est le septième pays le plus peuplé de l’Union européenne et le neuvième pour sa superficie. Elle est entourée de la Hongrie, de l’Ukraine, de la Moldavie, de la Bulgarie, de la Serbie et de la mer Noire. Sa capitale est Bucarest.

Les deux “principautés danubiennes” sont : la Valachie et la Moldavie, qui ensemble, avec la “principauté médiévale” de La Transylvanie, forment “Le vieux royaume roumain”

La Roumanie possède un climat continental plus marqué en Valachie et en Moldavie. Cependant, en Transylvanie l’influence de la mer Noire modère le climat.

Les étés sont chauds et longs aussi, de juin à début septembre et les automnes se prolongent de septembre à novembre. Les hivers sont sévères et longs, ils durent de décembre jusqu’au début mars.

La viticulture roumaine a une histoire longue d’environ 6,000 ans. Riche en cépages autochtones peu connus à l’étranger. Ce pays est le premier producteur de l’Europe centrale et orientale et le sixième en ce qui concerne l’Europe. La Roumanie est membre de l’Organisation internationale de la Vigne et du Vin.

Étant donné la main-d’œuvre bon marché, ainsi que les bas prix des terrains dans les années 1990, la Roumanie est devenue un territoire très intéressant pour les investisseurs étrangers qui habilement se sont installés en Roumanie.

Il existe quatre grandes régions vitivinicoles : La Valachie, la Moldavie roumaine, la Dobrogée et la Transylvanie (oui, le légendaire comte Dracula aime les vins rouges).

En Roumanie, on trouve plus de 190,000 hectares de vignes. Les cépages autochtones sont les plus appréciés. En cépages blancs, la Roumanie nous offre : le Tămâioasă românească, le Grasa de Cotnari, le Feteasca regală et le Feteasca albă. En cépages rouges : le Băbească neagră, le Feteasca neagră et le Negru de Drăgășani.

Pour sa production de vins, la Roumanie compte aussi avec des cépages internationaux, tels que : le Sauvignon blanc, le Chardonnay, l’Aligoté, le Muscat, le Riesling, le Pinot gris, le Pinot noir, le Cabernet Sauvignon et le Merlot.

La présence des Allemands dans le sud de la Transylvanie, pendant le moyen âge (et après), a favorisé la plantation de leurs propres cépages germaniques, tels que : le welschriesling (riesling italien) et les traminers encore présents. La Roumanie a adopté le gout allemand pour les vins moelleux, alors que la majorité des vins roumains sont des blancs demi-secs.

L’agence de vins MaximImpex Inc, dirigée par Aurelian Mantu, a dévoilé le premier salon des vins roumains de Montréal, en ouvrant l’évènement avec une conférence et une dégustation de vins et la participation de 12 domaines. Tout cela à l’Institut du Tourisme et de l’Hôtellerie du Québec (ITHQ).

Voici les 12 domaines roumains :

Alira.

On a besoin de la passion, de l’amour, des compétences, de la connaissance et de la terre, qui, combinés au soleil, à l’eau et aux sols, dans une parfaite harmonie, nous donnent ce qu’on appelle le terroir.

Cotnari.

Le vignoble fait partie de la région vinicole de Moldavie, avec une histoire d’environ 2.000 ans et 1.750 hectares, Cotnari nous offre les cépages natifs et traditionnels de la Roumanie.

Distillerie Bran

Avec plus de 300 ans, Brans a la tradition et le savoir-faire de la Transylvanie, en produisant des boissons naturelles distillées. L’eau-de-vie de prune élaborée en alambic de cuivre par exemple.

Aurelia Visinescu

C’est le nom de l’œnologue et copropriétaire du domaine Domeniile Sahateni. Aurelia compte avec une expérience de 20 ans, ce qui lui permet développer ses vins avec personnalité, soins, dévouement et talent artistique.

Clos des colombes

Issue d’une longue lignée de vignerons de Champagne, Anne Marie Rosenberg a réalisé son rêve fou : transformer une ancienne ferme en domaine vinicole au bord de la mer Noire.

Crama Girboiu

Domaine familier d’environ 250 hectares qui fut fondé en 2005. Les conditions climatiques, la fertilité des sols, l’élaboration traditionnelle, l’histoire et les légendes sont uniques à la région de Vrancea.

Gramma

C’est un nouveau concept conçu pour orienter une nouvelle direction vers la socialisation et le vin. La personnalité de ces vins s’associe bien aux bonnes discussions et aux moments d’inspirations.

Jidvei

On parle ici du plus fameux producteur de vins blancs prémium. Situé au cœur de la Transylvanie, le vignoble s’étend sur plus de 2.500 hectares, au côté de la rivière Tarnave. C’est au XVIe siècle qu’une partie du peuple allemand a apporté son expérience vinicole pour faire de la région de Tavarne le “Weinland” de la Roumanie.

Lacerta

La qualité et le bon gout sont les priorités du domaine depuis 2011. Lacerta est située dans le comté de Buzau, qui a une histoire vinicole de plus de 6.000 ans. Lacerta est la représentation de ce qu’on appelle : « vins d’un Nouveau Monde, moderne, avant-gardiste et de haute technologie ».

Budureasca

Le domaine est localisé au cœur du Dealu Mare en Roumanie, entre les 44˚ et 46˚ parallèles. C’est là qu’on y trouve des traces du temps de Dacian (ancien territoire dans l’Antiquité, concordant à celui des actuelles Roumanie et Moldavie), qui nous montrent que le vin était déjà apprécié à cette époque.

Viile Metamorfosis

Vitis Metamorfosis représente l’entrelacement de la maison Antinori, de 26 générations de tradition, avec le talent de l’œnologue italien Fiorenzo Rista, aiguisé par sa longue expérience dans le monde des vins roumains.

Legendary Dracula

Peu des personnes sont au courant que Vlad Dracul était le petit-fils de Mircea, l’ainé et que son nom lui a été donné par les Turcs (éternels ennemis.).

Le nom du comte de Dracula est produit par le pseudonyme de Vlad Tepes (Vlad l’empaleur) et par celui de son père Vlad Dracul (Vlad le Dragon) ainsi appelé parce qu’il était membre de l’Ordre du Dragon.

C’est en 1897 que l’écrivain Bram Stoker a donné la vie éternelle au comte Dracula, grâce à la création de son Vampire, un personnage de fiction.

Aujourd’hui, Dracula et la Transylvanie réapparaissent grâce au domaine qui offre une gamme de vins aromatiques, fruités et généreux.

2 domaines roumains : Viile Budureasca et Legendary Dracula seront présents à la Grande dégustation de Montréal. 

Champagne Bollinger, le sensuel et prestigieux royaume des bulles

Maison fondée en 1829, elle est l’une des dernières Maisons champenoises à être restée indépendante depuis sa fondation. Bollinger a charmé la Couronne d’Angleterre qui, depuis 1884, concède à la Maison le très prestigieux Royal Warrant, marque des fournisseurs officiels de la Cour.    

Athanasa Hennequin de Villermont, officier de la marine américaine  s’associe aux deux représentants d’une Maison de champagne : Paul Renaudin et Jacques Bollinger pour créer alors la société Bollinger Renaudin & Cie. (Aujourd’hui cette maison est disparue)

En 1941 Elisabeth Law de Lauriston-Boubers  suppléera à son mari mort Jacques Bollinger. Elle a été la Présidente de la Maison jusqu’en 1971. Élisabeth Law contribuera au rayonnement mondial de Bollinger pour l’imposer comme la référence des plus fins connaisseurs de champagne.

Depuis 2008, c’est Jérôme Philippon qui est à la tête de La Maison d’Ay qui a presque 200 ans d’âge.

La personnalité de la Maison Bollinger s’affirme par son expression des arômes du fruit dans toutes ses dimensions. Le style Bollinger, c’est une présence dense et subtile, l’équilibre entre l’intensité des grands Pinots Noirs et la fraîcheur des Chardonnays de la Côte des Blancs.

Une Maison de Champagne n’est rien sans ses vignes et Bollinger a bien compris que pour faire un très grand vin, il faut les meilleurs raisins de la Champagne.

Le vignoble Bollinger, est constitué presque exclusivement de Grands et Premiers crus. Il s’étend sur 166 ha et couvre 60% des besoins de la Maison, une rareté en Champagne.

Bollinger s’approvisionne également auprès de vignerons propriétaires des plus grands crus. Partenaires de la Maison depuis de nombreuses années, ils enrichissent l’assemblage et offrent à Bollinger le luxe du choix pour l’élaboration des différentes cuvées.

La gamme Bollinger présente la caractéristique d’avoir toujours une majorité de Pinot Noir dans ses assemblages. Située à Aÿ, classé 100% Grand cru Pinot Noir, la Maison ne pouvait rêver meilleur terroir pour travailler et extraire le meilleur de ce cépage, qui compte pour 60% de l’encépagement total du vignoble.

La première fermentation en fûts de chêne : voilà ce qui fait sans doute la plus grande spécificité de Champagne Bollinger. La Maison n’utilise pas de bois neufs, mais de petits fûts anciens, qui n’ont pas pour but d’apporter des arômes tanniques et boisés, mais de permettre une oxydation ménagée en jouant le rôle de filtre entre le vin et le monde extérieur.

On ne bouscule pas la nature chez Bollinger; si la vendange ne mérite pas d’être millésimée, on attend l’année suivante ou même celle d’après. Bollinger a toujours privilégié la qualité à la quantité.

Chez Bollinger tous les vins bénéficient d’une période de vieillissement sur lies deux à trois fois supérieure aux règles imposées par l’appellation Champagne, de manière à permettre au vin de s’épanouir et de gagner en complexité. Dans la philosophie de Champagne Bollinger, seuls les millésimes de La Grande Année qui ont une capacité de vieillissement exceptionnelle resteront encore plusieurs années en cave pour devenir les fameuses cuvées Bollinger R.D. et ravir les papilles des dégustateurs les plus exigeants. Les vins Bollinger libèrent une effervescence crémeuse qui naît de l’élevage sur lies fines et de la rencontre prolongée avec les levures.

Vins de réserve en magnums

Les connaisseurs sont unanimes : la qualité et le sérieux d’une Maison de Champagne se jugent avant tout sur son brut sans année. En plus d’être partiellement fermentés en fûts, les non millésimés de Champagne Bollinger, Special Cuvée et Bollinger Rosé, présentent une autre caractéristique tout aussi exceptionnelle, parfaitement unique en Champagne : un ajout de vins de réserve en provenance de Grands et Premiers crus fermentés sous-bois, vieillis entre 5 et 15 ans en magnums bouchés d’un liège. À noter également que les non millésimés présentent toujours une majorité de vins de réserve dans l’assemblage, gage d’une constance incomparable dans le style et la qualité de leurs vins.

La Maison Bollinger est l’héritage d’un savoir-faire pour élaborer les plus grands champagnes au style puissant, raffiné et complexe. Des vins virtuoses, qui comptent avec un Assemblage de puissance, de finesse et d’équilibre. On ne saurait parler de Bollinger sans son élégance et son aristocratie toute champenoise.

SPÉCIAL CUVÉE

60% Pinot Noir, 25% Chardonnay, 15% Pinot Meunier. Plus de 85% de Grands  et Premiers Crus. Dosage de 8-9 grammes de sucre par litre.                                                                                            Il porte une robe dorée et il dégage des arômes d’épices et des fruits mûrs tels que la pomme et la pêche. Un goût vivace qui montre son fine acidité, des notes de pomme, de pêche, de poire et d’épices complément la belle mousse de bulles très fines. Longueur, structure et vivacité en bouche. Accord-le avec les crustacés, les volailles, les viandes blanches, le fromage parmesan et les jambons secs.

BOLLINGER ROSÉ

62% Pinot Noir, 24% Chardonnay et 14% de Pinot Meunier.  Sa robe rose-corail et sa mousse fine comme du velours. Un nez assez charmeur pour l’offrir comme cadeaux dans la fête de mères : d’épices, d’abricot, des petits fruits rouges, des notes de groseille, de cerise, de fraise, de bois et de fumé. Ces arômes se transforment en succulents saveurs dans le palais surtout si vous le fait accompagner un homard ou une langoustine.  

LA GRANDE ANNÉE 2007

70% Pinot Noir et 30% Chardonnay. 91% de Grands Crus et 9% de Premiers Crus. Le vendage précoce et la grande fraîcheur de ce millésime placent l’année 2007 sou le signe de l’exception. Dosage de 7 grammes de sucre par litre. Une robe avec des reflets dorés et un premier nez d’amande fraîche et des fruits blancs. Belle vivacité en bouche avec des saveurs de mangue, de pêche, d’agrumes, de pamplemousse rose et de notes grillés. Il garde le palais frais pour longue temps. On vous recommande de servir une assiette de foie gras, d’agneau ou de poissons en sauce.

LA GRANDE ANNÉE ROSÉ 2007.

72% Pinot Noir et 28% Chardonnay. Composé de 92% de Grands Crus et 8% de Premiers Crus. Dosage faible de 7 grammes de sucre par litre. Robe corail qui déploie un bouquet puissant des arômes de groseille, de figue séchée, de tabac blond et de fleurs. Possédant un palais fine, frais et délicat aux notes de foin coupé et de kirsch. Longueur appréciable et satisfaction totale.  Il irait à merveille avec un magret de canard ou un crumble rhubarbe et fruits rouges.

BOLLINGER R.D. 2004

66% Pinot Noir et 34% Chardonnay. 88% de Grands Crus et 12% de Premiers Crus. Bollinger R.D. est mis en marché quelques mois après son dégorgement qui est la garantie de la fraîcheur du produit. Dosage très fiable, Extra Brut de 3 grammes de sucre par litre.  La robe est or billant et le nez se montre avec des arômes de fruits compotés et secs, accompagnés de nuances d’épices douces. Des saveurs intenses de fruits confits tels que l’orange et de tarte tatin s’expriment dans une bouche pleine et harmonieuse.

Source d’information:

Masterclass Bollinger animé par Guy de Rivoire et Cyril Delarue à Montréal, octobre 2018.

Chemise de dégustation Bollinger.

Anibal Coutinho, un Astronaute tout en fraîcheur

Anibal Jose Coutinho, le plus célèbre œnologue du Portugal.

J’ai rencontré Anibal dans un salon de vins d’importation privée. Anibal portait une chemise blanche avec de longues manches qui finissaient avec des ondulations, comme s’il eût été un commerçant de la péninsule Ibérique du moyen âge. C’était très original. 

Cette journée-là, parmi les dégustateurs, il y en avait un à côté de moi qui a dit “Je n’aime pas votre vin, il manque de chair”. Anibal a eu alors une expression de surprise et son corps s’inclina lentement vers le dégustateur, puis se reculant subitement, il lui dît : “c’est correct monsieur, bonne journée”. C’est dans ce contexte que j’ai fait la connaissance d’Anibal.

Plus tard, lorsque j’ai fait le service dans un concours de vins, j’ai revu Anibal et c’est là qu’une belle amitié a commencé. 

Son amour pour le vin lui a été transmis par son père, un amant du vin, qui avait de bonnes bouteilles et qui partageait sa passion avec lui, depuis qu’Anibal avait environ 16 ans. Au début, leurs rendez-vous étaient chaque dimanche, puis plus les années passaient, plus régulières étaient les dégustations, et ce jusqu’à la mort de son père. C’est vraiment lui qui a montré à Anibal la passion pour le vin. 

Voici, de façon sommaire, le trajet professionnel d’Anibal Coutinho : 

* Œnologue conseillé auprès de vignobles au Portugal, en Espagne, en Allemagne, en France et même en Afrique du Sud.

* Directeur général du programme de Wine Marketing ISLA.

* Il compte avec un doctorat en Analyse sensorielle des vins et en Génie alimentaire.

* Il parle le portugais, l’anglais, le français, l’espagnol et le langage du vin.

* Jury dans les concours les plus importants de la planète.

* Membre de l’équipe acheteuse des grandes surfaces : Continente, le plus grand acheteur portugais de vins et de spiritueux.

* Membre de la direction de l’Union des Œnologues du Portugal.

* Professeur invité dans trois universités et à l’École Hôtelière de Lisbonne.

* En 2016, lors de la Coupe d’Europe, la Fédération portugaise de Football a choisi Anibal pour élaborer le Vin de la Célébration de la Victoire, la cuvée “10 juillet”, parce que c’était la date de la finale. Le Portugal l’avait alors emporté sur la France 1-0 et ce en territoire français. Il s’agit d’un vin rouge élaboré à partir de vins barriqués de plusieurs régions du Portugal, cela a été la façon pour la communauté vinicole portugaise de démontrer l’esprit de support du pays envers son équipe de football. Ce fut donc tout un assemblage de cépages portugais dans lequel aucun cépage particulier ne dominait.

* Les vins produits par Anibal Coutinho ont remporté plus de 100 médailles dans les concours les plus prestigieux partout dans le monde. 

Anibal est responsable d’environ 2 millions de bouteilles à Quinta de Melgaço, un domaine situé à Vinho Verde et qui produit le fameux “Astronaute Arinto Vinho Verde”, issu du cépage Arinto à 100%.

Cette mince et bronzée bouteille cache un vin blanc habillé d’une robe jaune paille brillante aux reflets verts. Le vin sent les agrumes tels que le pamplemousse et le citron vert.

Vivacité totale en bouche! La belle et naturelle acidité, la saveur de lime et les fruits tropicaux débordent : la pêche, la mangue et la pomme verte. On trouve une étincelle de coriandre en finale. Sec, léger, fruité, rafraîchissant et croquant. Avec seulement 11% d’alcool, il est vibrant. (18.05$)

C’est un vin de découverte, un vin de soif, un vin pédagogique “Je m’attends à ce que les personnes comprennent ce qu’est un Arinto au Portugal”, nous confie son créateur.

La fermentation alcoolique à température contrôlée et l’élevage sont faits en cuve inox. Ce qu’Anibal recherche est le fruit et la minéralité, et c’est pour cette raison que l’élevage dure entre 4 et 6 mois. Après l’embouteillage, le vin repose un mois avant sa mise en marché. 

Ces opérations participent au succès d’”Astronaute Arinto Vinho Verde”, qu’on peut bien marier avec une cuisine rafraîchissante et ensoleillée: Comme un cocktail de crevettes par exemple, une tostada de ceviche, un poisson à la diable, des sushis, une salade de crabe, un homard thermidor ou encore avec des huîtres! Aussi, sur des canapés au fromage de chèvre, des viandes blanches, et même avec des pâtes crémeuses.

La gamme des vins Astronautes a le souci de montrer le cépage typique à chaque région. Actuellement la gamme compte avec 6 cépages dans quatre pays. L’assemblage ne fait pas partie de cette idéologie. Anibal essaie le mieux possible de faire connaitre les cépages au consommateur. Nous avons ici des vins économiques et fondamentaux. 

Le vendredi 26 octobre à Montréal, Anibal Coutinho nous a présenté une partie supplémentaire de la famille cosmique.

Astronaute Touriga National 2016, Lisboa. Il dégage des arômes de fruits noirs et une agréable fraicheur accompagnée de tanins charnus qui perdurent un long moment dans le palais. Un vin rouge sec, corpulent et solide.

Deux Vinho de Talha 2016, Alentejo. Il s’agissait d’un vin blanc et d’un vin rouge, c’est une tradition romaine : L’élaboration du vin en amphores.

Et finalement, un Vin Jaune Alvarinho, élaboré comme un vin blanc. 

Sources d’information : Salon Raspipav, Salon du Portugal et entrevue avec Anibal Coutinho.

Les 300 assiettes de Moctezuma, mexique

J’ai eu l’honneur de rencontrer à Québec le Chef historien mexicain Rodrigo Llanes Castro, qui m’a présenté le projet “Les 300 assiettes de Moctezuma”, voici de quoi il s’agit.

Le nom complet de l’empereur était “Motecuhzoma Xocoyotzin”, il a était le neuvième souverain de Mexico-Tenochtitlan. Pendant son règne, l’empire aztèque était à son apogée, l’économie et le commerce prospéraient dans tout l’empire. Moctezuma est sans aucun doute, le personnage historique le plus fascinant de l’Amérique précolombienne, jusqu’au moment où il fut assassiné, par pierres et par lances, par son propre peuple, qui considérait que son chef s’était montré faible face à l’envahisseur espagnol.

Les arômes ont toujours été très représentatifs dans la culture mexicaine. Les Aztèques les aimaient et leurs favoris étaient ceux de fleurs, puis ceux de la cuisine, et finalement les arômes de la fermentation, tels que le cacao, l’ananas, l’agave, le raisin, etc.

La légende raconte que, lorsque Hernan Cortés et son armée sont arrivés au Tenochtitlan (la ville de Mexico), ils ont été reçus avec une pluie de fleurs (leur mauvaise odeur dérangeait).

La cuisine traditionnelle mexicaine, Patrimoine immatériel de l’Humanité de l’UNESCO en 2010.

Outre l’image de burritos ou de tacos, la gastronomie mexicaine compte parmi les plus populaires du monde, au même titre que celles française, italienne, chinoise, et espagnole. La cuisine mexicaine est issue d’une culture millénaire, d’une structure sociale ancestrale et de l’une des plus belles histoires empreintes de traditions populaires, comme seules celles se vivent au Mexique.

Le territoire mexicain fût découvert et habité par des groupes de chasseurs nomades cela fait plus de trente mille ans. Vers 9.000 A.C. Les natifs avaient développé les processus de domestication de plants, tels que les courges.

La cuisine traditionnelle mexicaine possède donc toute une richesse historique depuis environ quatre mille ans. Elle démontre comme peu d’autres, une fierté culturelle unique, diversifiée et complète. Remplie de techniques, de coutumes et de traditions communautaires ancestrales.

Bien que la base fondamentale de la culture culinaire soit composée de maïs, de haricots et de chili, le Mexique a donné au monde plusieurs cadeaux culinaires, incluant une grande variété de tomates, de courges et d’avocats, de l’amarante, du nopal (cactus), de l’épazote, de la chia, du huazontle, de l’algue spiruline, de l’agave, du guanabana, du cuitlacoche, du xoconostle, de la jicama, du chayote, en passant par la pomme de terre douce, la dinde, le cacao, la vanille, la gomme (chicle), la fleur Étoile de Noël (poinsettia) et aussi le tabac. Ainsi, avec le partage de ce grand trésor, le Mexique a contribué à la révolution gastronomique européenne et à l’enrichissement de la gastronomie internationale.

Le “tlatoani” (souverain) Moctezuma a pensé qu’ Hernan Cortès était la réincarnation du Quetzalcoatl (dieu serpent à plumes). C’est pourquoi l’empereur l’a couvert d’offrandes, dont des fèves de cacao. Voilà comment le cacao est arrivé en Europe.

“Les 300 assiettes de Moctezuma” ont émergé de l’intérêt de Rodrigo Llanes Castro pour le monde et la gastronomie préhispanique. Quand Rodrigo élabora sa thèse, qu’il appela “Conquête à la Carte”, il découvrit la façon de manger, ainsi que le protocole des repas de l’empereur Moctezuma.

Les repas « haut de gamme », cuisinés par 30 cuisinières, étaient offerts à l’empereur dans un rituel qui ressemblait à un défilé de mode. Le défilé s’opérait, et chaque mets savoureux était présenté, un par un, par les fils de la noblesse aztèque qui attendaient que l’empereur les choisisse en les signalant avec une tige. Il se préparait donc 30 mets différents, servis en 10 portions chacun, alors, ça faisait 300 assiettes. Les assiettes se présentaient dans un BRASERO chauffé qui les maintenait chaudes. Une fois les assiettes choisies et servies, l’empereur les partageait avec ses proches et le Conseil de personnes âgées dans la salle à manger. Parfois, les repas étaient publics, l’empereur s’assoyant sur la terrasse du palais en lançant différents types des grains de maïs aux quatre points cardinaux et au ciel pour remercier les forces cosmiques d’avoir donné une bonne récolte. Cela était la façon de fêter l’opulence des aliments.

Ce luxueux rituel gastronomique de 300 assiettes se présentait tous les jours avec différents choix de repas, et ce jusqu’à la fin de l’empire. L’assiette essentielle était “Les Crevettes Papantla”, avec sa grande diversité de sauces. Cet important rituel nous parle de la majesté des repas chez nous et aussi de l’abondance et de la diversité des aliments que existaient et qui existent encore au Mexique “le pays du soleil”. Hernan Cortez, lui-même, était surpris et disait que jamais on n’avait vu un tel service nulle part dans toute la royauté européenne,( selon ses écrits)

Rodrigo Llanes Castro est un chef et historien en gastronomie qui s’est fixé comme but le sauvetage de ce patrimoine perdu en nous faisant découvrir la magnificence de l’histoire et de la gastronomie ancestrale du Tenochtitlan.

Pour réussir, ce projet, le Chef et propriétaire du restaurant “El Jolgorio” (fiesta amusante et brouillant) à Mexico, s’est entouré de professionnelles de l’histoire, de la gastronomie, de l’anthropologie et du design, et ensemble ils tentent de créer ” une réplique de la vaisselle” que Moctezuma utilisait pour les repas. C’est le Centre d’investigation en Design industriel de la Faculté d’architecture de l’UNAM (Université Nationale Autonome au Mexique) qui a été responsable du design physique de la vaisselle.

L’élaboration de La Vaisselle a pris un an et demi à se réaliser et 18 mois avant d’être vue et utilisée. Bien que fabriquée par des artisans mexicains et selon le mode traditionnel d’élaboration des poteries, celle-ci offre un “look” contemporain. Les assiettes sont élaborées à partir de terre cuite rouge, en bois et en pierre de basalte. Les tasses et les verres sont faits d’une pierre nommée l’obsidienne, appelée aussi vitre volcanique.

Parmi les recettes des tlatoanis (souverains) mexicains, on retrouve : les tamales, le pain sucré qu’on offre à la fête de morts, les fleurs de courges et de tournesol, la mole, le cactus, la crème glacée à la fleur d’azar, etc. Les menus de dégustation varient selon les saisons et les Chefs.

“On veut offrir une expérience sacrée, la plus proche de l’originale, à partir des mêmes aliments qui étaient servis au grand empereur Moctezuma”, réitère Rodrigo Llanes.

Cette somptueuse et exquise cuisine mésoaméricaine de haute gamme est servie avec la réplique de la vaisselle de Moctezuma pour un groupe de 12 personnes. Le menu est composé de 5 services et 6 petits repas différents pour chaque service.

Voilà la richesse et l’expression culinaire du peuple du soleil, tout un régal aztèque!

Grâce à l’équipe culinaire qui réalise ce rêve ancestral : Rodrigo LLanes Castro, Victor Hugo Aguilar, Alejandra Gómez, Rosalba Gonzalez et le français Thierry Nicole.

La curiosité de connaître la complexité des repas ancestraux royaux et le protocole aztèque, c’est ce qui a motivé Rodrigo Llanes Castro à écrire le livre sur le même thème : Les 300 assiettes de Moctezuma.

Rodrigo Llanes Castro nous offre aussi le livre : Vitis Incógnita.

SOURCE D’INFORMATION :

Entrevue avec le chef historien Rodrigo Llanes Castro.

www.los300platos.com

Facebook : les 300 platos colectivos de alta cocina.

Photos: Bertha Herrera. 

Soeur Angèle au Festival Folklorique de l’Isle-aux-Coudres

Quel bonheur avons-nous eu dernièrement dans Charlevoix! : Sœur Angèle au Festival Folklorique de l’Isle-aux-Coudres!

Quelle belle énergie donnée sans mesure de la part de Sœur Angèle lors du quatrième Festival Folklorique de l’Isle-aux-Coudres. Le Festival vise à faire remarquer les talents de la région, à faire découvrir les produits et à célébrer la culture et la beauté naturelle de Charlevoix.

Les organisateurs du Festival, Caroline Dufour, Simon Vadnais, Pierre Dufour et Frédéric Boudreault, ont fait le bonheur de plusieurs personnes qui n’arrivaient pas croire que Sœur Angèle était parmi elles. Quelle libération de l’esprit, si plaisante pour beaucoup de charlevoisiens. De partout, on entendait que des éloges.

Sœur Angèle a animé un Pot Luck ainsi que la messe dominicale. Lors du Pot Luck, plusieurs producteurs se sont réunis afin d’exposer leurs produits et pour confectionner un plat à partir de ceux-ci. C’est Louis Harvey qui a coanimé l’événement en compagnie de Sœur Angèle.

Le publique était content de sa région, les animateurs étaient amusants, les participants étaient fiers de leurs produits, et moi, moi j’avais le cœur libéré en ressentant l’amour, le respect, l’humilité et l’énergie qui se dégageaient dans la salle. Succès total!

Voici la liste de producteurs participants :

Noelline Harvey, Épicerie chez Paul : tarte au sucre blanc.

Nathalie Harvey, GFFM Leclerc : pâté à l’éperlan.

Michel Pedneault, Cidrerie et Vergers Pedneault : cidre et mistelle.

Lucie Bergeron : pâté croche à la pâte ébouillantée.

Marie-Jeanne Dufour : tarte à la farlouche.

Marie-Josée Ladouceur, Safran Charlevoix : vinaigrette de safran.

Jean-Baptiste Desgagnés : tarte aux tomates.

Plus tard, dans la journée du samedi, on pouvait visiter le chapitre des artisans, manger sur place, prendre une bière, voir la parade de tracteurs et écouter de la musique.

Visitez la section de Galerie des photos!

Source d’information : le même événement.

Somewhereness : l’Ontario c’est goûter l’esprit des lieux canadiens

C’est sous les latitudes de la Bourgogne qu’on trouve les régions viticoles de l’Ontario. Elles sont situées entre 41 et 44 degrés de latitude nord. Ces vignes de régions plus fraiches nous donnent des vins plus aromatiques et rafraîchissants avec une acidité plus marquée que ceux de régions plus chaudes. Le lac Ontario modère la température de l’air  tout au long de l’année et les constants écarts de température donnent un bon équilibre entre l’acidité, l’alcool et l’expression du fruit.

Les sols sont composés d’argile, de calcaire et de limon glaciaire. L’argile limite la production de vignes, ce qui donne de petites baies et de petits rendements. Les sols, combinés au climat distinctif contribuent à l’expression de l’esprit des lieux des vins ontariens.

Matt Kramer, auteur et chroniqueur de Wine Spectator, a utilisé le terme Somewhereness pour décrire le mélange du terroir, du climat,  de la vigne et du vigneron.

Lors de son passage à Montréal le 10 septembre dernier, le groupe Somewhereness, composé pour cette occasion de 11 domaines, a présenté les produits suivants.

Domaine 13 th Street Winery, Niagara Peninsula.

Les propriétaires sont Doug et Karen Whitty. Le domaine se consacre à la production de vins mousseux et de vins tranquilles depuis 1998. Le vigneron du domaine est Jean Pierre Colas, qui compte plus de 30 ans d’expérience dans le Beaujolais, à Chablis et au Chili.  Le Riesling, le Chardonnay, le Gamay noir et le Pinot noir  couvrent 40 acres. Le domaine produit des vins fins, considérés parmi les meilleurs de la région.  

Premier Cuvée 2012, Niagara Peninsula VQA. C’est un mousseux très aromatique. La bouche est rafraîchissante avec une texture mi-grasse. Invitant à boire tranquillement et à l’apéro. 48 mois sur lies. (44.50$)

2017 Cabernet Franc, Creek Shores VQA. Un nez  épicé et fruité. Au goût, les tanins sont soyeux et le corps est ample. À l’intérieur de la trajectoire, il est corsé, épicé, fruité, sec, végétal et long. Il présente une bonne acidité et une finale à la violette. (29.65$)

Bachelder Niagara

Thomas Bachelder, le rêve réalisé.

Natif de Montréal. Thomas Bachelder avait travaillé dans différents domaines, jusqu’au jour, où au tournant de la cinquantaine, lui et sa femme ont décidé de lancer une entreprise de négoce, “Delaney-Bachelder”. Le couple achète ses raisins et loue caves et pressoirs, point! Ce personnage coloré dans le monde  du vin produit dans trois pays : France, Canada et États-Unis.

Thomas Bachelder s’occupe de produire du Chardonnay, du Pinot noir et maintenant du Gamay. Il produit en Bourgogne, au Niagara et en Orégon.

Pinot noir Parfum de Niagara 2016, Niagara Peninsula VQA. Il montre un nez ouvert de fruits rouges frais et de tabac. En bouche il est sec avec une bonne acidité et il offre des saveurs de fruits rouges, de tabac et de terre humide. Les tanins  sont soyeux avec une longue persistance et une finale agréable de tabac. (25$)

La première cuvée Gamay Wismer-Foxcroft Vineyard 2016, Twenty Mile Bench VQA. Il respire  des arômes fruités et épicés. L’attaque est agréable. Vin sec et mi-boisé. Les tanins enrobent la bouche et se combinent bien aux fruits. L’acidité est discrète et la finale soutenue. Un gamay sérieux. (27$)

Cave Spring Cellars

Le domaine Cave Spring Cellars doit son  nom  aux grottes de calcaire et aux sources  d’eau minérale qui broutent dans le vignoble.

Fondé et exploité par la famille Pennachetti et le vigneron émérite Angelo Pavan. Le domaine est un pionnier de la culture de vitis vinifiera. Leurs meilleurs crus sont issus de vignes âgées d’une quarantaine d’années plantées dans les sols argilocalcaires du vignoble Cave Spring de Beamsville Bench.

Cave Spring Cellars cultive dans trois vignobles pour un total de 72.5 hectares (179 acres). 80% de la production provient de Beamsville et 20% de Lincoln Lakeshore. Avec un total de 58.000 caisses. 72% en blanc et 28% en rouge.

30.25 ha en Riesling, 14.5 ha en Chardonnay, 12.25 ha en Cabernet Franc, 7.25 ha en Pinot noir, 5.75 ha en Gamay, 1.75 ha en Pinot gris et 0.75 ha en Gewustraminer.

Cave Spring Cellars est vendu partout au Canada, aux États-Unis, sur le marché européen, en Chine et au Japon.   

Riesling Dolomite 2016, Niagara Escarpment VQA. Un très beau nez puissant d’agrumes et de pétrole.  À l’attaque, il se détache des arômes de lime, de sel et d’agrumes. Au palais, l’acidité est succulente et provoque des frissons partout dans le corps. Longue persistance avec une bonne tension. La finale est rafraîchissante. (20.70$)

Riesling CVS 2016, Beamsville Bench VQA. Nez au citron vert, de miel et avec des nuances de pétrole. Au premier contact avec la bouche on sent la minéralité. Le corps est mi-musclé avec une bonne tension. Citronné, rafraîchissant et légèrement pétillant tout au long de sa trajectoire. Bonne persistance.  (31.90$)

Pinot noir Dolomite 2016, Niagara Escarpment VQA. Un fort coup de fruits rouges et d’épices que vous trouverez au nez. Un corps robuste qui possède des tanins puissants. La trajectoire est garnie de fruits rouges, de bois, de cannelle et de tabac. Une bonne acidité dans un vin corsé, soutenu et équilibré. Bon rapport qualité-prix. (24.20$)

Domaine Queylus, Niagara Peninsula.

Au sud de l’appellation VQA Vinemount Ridge, Queylus se spécialise dans la production de Pinot noir, de Chardonnay, de Merlot et de Cabernet franc.  Provenant des 16 hectares de vignes du domaine, avec ses appellations :  Vinemount Ridge, Lincoln Lakeshore et Twenty Mile Bench. Thomas Bachelder, soutenu par l’œnologue Kelly Mason,  produit les vins du Domaine Queylus.

Merlot La Grande Reserve 2013, Niagara Peninsula VQA. Un nez élégant avec des arômes de bois et d’épices. Un goût charmant avec des tanins soyeux et une bonne acidité. Ce Merlot fruité, boisé, corsé et épicé va vous charmer avec sa longue persistance. (49.95$)   

Flat Rock Cellars. Appellation Twenty Mile Bench.

Situé au sommet de Twenty Mile Bench, au sud-est de Jordan Village, le domaine produit une gamme de Riesling, de Pinot noir, de Chardonnay et de vins mousseux avec la méthode traditionnelle.  Le domaine ultramoderne compte avec des vignes sur 80 acres et travaille par gravité. Particulièrement le fameux Riesling Nadja’s Vineyard, est considéré comme l’un des plus prestigieux vins de la région.

Pinot noir 2016, Twenty Mile Bench VQA. Un nez agréable qui s’affirme par des saveurs de fruits rouges. Les tanins sont charnus, la persistance est appréciable, l’acidité est présente et la finale fruitée. Sec, corsé et harmonieux.   (23.95$)

Nadja’s Vineyard Riesling 2016, Twenty Mille Bench. Nadja montre son potentiel au nez avec la pomme verte et les agrumes. Nadja se démarque par  une attaque citronnée et rafraîchissante. La tension est là, suivie par la pomme verte, la poire, les agrumes et les fleurs. Nadja exhibe un corps léger et une finale agréable.  (25$)

Hidden Bench.

Fondé en 2003, et en utilisant exclusivement les fruits issus de ses vignobles biologiques qui s’exhibent sur 100 acres, le propriétaire Harald Thiel montre son approche à la nature.

Le domaine produit une gamme de Pinot noir, de Chardonnay, de Riesling, et d’assemblages de cépages bordelais. Les vignobles Rosomel, Locust Lane et Felseck sont tous situés dans la sous-appellation Beamsville Bench de Niagara, cependant, chacun a sa propre expression du terroir.

Estate Chardonnay 2014, Beamsville Bench VQA. Tout un panier de fruits exotiques au nez : l’ananas, la pêche en sirop, le maïs et le beurre. Un goût  puissant et fruité, tout en étant subtil et velouté. L’acidité est délicieuse, autant que ses  fruits exotiques. L’ananas, la pêche et le maïs à volonté pendant de longues secondes. Simplement succulent!   (32$)

Malivoire Wine

Dans les appellations Beams Bench et péninsule du Niagara.

Martin Malivoire est un adepte-collectionneur de vins. Il est aussi le propriétaire du domaine qui prend son  nom de famille, Malivoire. Spécialiste dans le  domaine des effets spéciaux à Hollywood, Martin Malivoire a décidé de changer son destin.  En 1996, il a donné la vie au domaine Malivoire. Du chardonnay, du Pinot noir, du Gamay et du Maréchal Foch sont les cépages vedettes du domaine.

Gamay 2017, Niagara Peninsula VQA. On dirait qu’il a un nez joyeux et fruité. Un vin léger. En bouche, on goûte la cerise. Les tanins  sont discrets. Style Beaujolais, aussi une courte macération carbonique, selon les mots de son producteur. (18.75$)

Southbrook Vineyards, Organic Vineyards.

Dans les appellations Four Mile Creek, Niagara-On-The-Lake et Niagara Peninsula, Bill Redelmeier et son épouse Marilyn sont les ambassadeurs des vins locaux. Leur établissement vinicole est certifié LEEDMD. Le domaine de 150 acres appartient à la sous-appellation Four Mile Creek, il produit du Chardonnay,du Cabernet Sauvignon, du Cabernet Franc du, Merlot et de la Sirah. Les vignes sont élevées en biodynamique sous la direction d’Ann Sperling, vigneronne expérimentée.

Estate Orange Wine 2017, Ontario VQA. (Skin fermented vidal) Ce vin jaune exhibe un nez fruité. L’attaque est fruitée, on goûte les écorces d’oranges. Une bonne acidité. Il tapisse la bouche en laissant un goût d’écorces d’orange.  La macération pelliculaire est d’un mois et la fermentation est en inox. (34.95$)

Estate Merlot 2016, Four Mile Creek VQA. Un rouge avec des arômes d’épices et de petits fruits. Avec une belle acidité et des tanins charnus, ce Merlot s’expose dynamiquement, long en bouche, fruité et boisé. La finale est agréable et épicée. Le vin a été élevé un an en fût de chêne français. (45.95$)

Stratus

Stratus est un vignoble de 55 acres dans les appellations Niagara Lakeshore et Niagara Péninsule fondé en 2005.  Il a été le premier établissement vinicole certifié LEEDMD au monde. Stratus fait pousser des raisins sans produits chimiques, afin de protéger la santé et le goût du terroir. Le vigneron J-L Groux produit des vins à l’aide de 16 variétés de raisin issues du domaine qui compte avec des installations de vinification par gravité. Il dispose d’un système de chauffage et de refroidissement par géothermie.

Stratus White 2014, Niagara-On-The-Lake VQA. Le Chardonnay, le Sauvignon blanc et le Sémillon sont les acteurs principaux qui servent à élaborer ce vin velouté, fruité, floral et frais. Le maïs combiné à une touche d’agrumes le fait vraiment délicieux. La persistance est longue. Un subtil goût de fleurs se retrouve jusqu’à la finale.     (52$)

Stratus Red 2015, Niagara-On-The-Lake VQA. Assemblage bordelais. Un agréable et puissant éventail d’arômes fruités noirs cuits et d’épices. Passerelle ample de saveurs en bouche : La figue, le cassis, la prune, le bois, la menthe et le poivre. Une persistance respectable et une acidité marquée, accompagnée de tanins étoffés complètent pour en faire un vin riche, séduisant et solide. Un rouge sec,  corsé, épicé qui coûte 48.00$.

Tawse Winery

Dans les appellations Twenty Mile Bench et Niagara péninsule.

Avec plus de 200 acres, le domaine Tawse a été élu le vignoble canadien de l’année à plusieurs  reprises.  Tawse travaille en viticulture biologique et biodynamique, il utilise aussi la technique de la gravité douce et naturelle pour faire passer les raisins et leur jus par les différentes étapes de vinification.

Le propriétaire Moray Tawse a fait mentionner sur l’étiquette le nom précis du vignoble, dont le Pinot noir, le Chardonnay, le Cabernet Franc et le Riesling sont issus.

Le domaine Tawse s’est démarqué comme leader de l’industrie avec son tout premier millésime en 2001.

Limestone Ridge Sparking Riesling 2016, Twenty Mile Bench VQA. Vraiment succulent! Pétillant, fruité, floral, rafraîchissant et gouteux, avec une bonne tension, floral et tout en longueur. La finale est solide, harmonieuse et  savoureuse.  (26.45$)

Laundry Vineyard Cabernet Franc 2014, Lincon Lakeshore VQA. Voici un vin corpulent et  fruité dès l’attaque.  Les tanins se présentent avec force lors de sa très longue trajectoire boisée et fruitée, de plus en plus jusqu’à la finale. La prune, le bois, les épices et l’acidité sont toujours dans la palette. Une belle expression de lui-même!  (33.75$)

Sources d’information: Somewhereness.com et l’événement même.

L’Afrique du Sud, Montréal 2018

C’est la deuxième puissance économique de l’Afrique après le Nigeria.

Sa viticulture commence au XVII e siècle avec la plantation de vignes hollandaises. Cependant, ce n’est qu’après la libération de Nelson Mandela, au début des années 1990, que la viticulture a vraiment débuté.

En 1688, 200 mille Huguenots y sont arrivés. Ils étaient des protestants originaux de Luberon et de Charente, ils se sont installés dans la Vallée de Franschchoek, surnommée “Le Coin des Français”.

Les vignobles sud-africains sont parmi les plus septentrionaux de la planète, situés entre le 27e et le 34e parallèle de latitude.

La région du “Cap” est le territoire principal avec presque 100 mille hectares sur 800 kilomètres de long et la majorité des vignobles se trouve sur la Côte Ouest du CAP.

Les principales appellations sont : Western Cape et Northern Cape.

À Western Cape on trouve les régions de : Breede River Valley, Cape South Coast Region, Klein Karoo e Olifants River.

À Northern Cape on trouve le Central Orange River.

La production de vin est 3 fois plus grande que la consommation nationale.

En 2013, on comptait 3.323 producteurs. En 2014, il s’y est produit environ 11.700 millions d’hectolitres, soit 4.2% de la production mondiale.

Aujourd’hui, l’Afrique du Sud occupe le huitième rang des pays producteurs de vin. Il exporte ses vins principalement vers les États-Unis, la Suède, les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

L’Afrique du Sud a un climat méditerranéen, cela vaut dire que les étés sont chauds, entre 11°C et 22°C.

Les hivers sont doux et humides. Par contre, la région du CAP est plus froide. Les océans Indien et Atlantique provoquent un courant marin froid, appelé courant de BENGUELA, qui va rafraîchir surtout la région du CAP. Le courant est froid parce qu’il provient de l’Antarctique.

L’ensoleillement est de 3.092 heures de soleil par année et il y a 500 mm de pluie par année.

Les sols sont de granite, de sable, de schiste et de gravier. Il existe aussi des plaines alluviales. À Stellenbosch et Paarl les sols sont des sédiments argileux, importants pour une bonne capacité de rétention de l’eau.

En Afrique du Sud, il-y-a plus de 80 cépages qui sont autorisés et il faut avoir 85% du cépage pour pouvoir l’indiquer sur l’étiquette. Environ 54% des plantations sont pour les cépages blancs. Les plus plantés sont : avec 18%, le Chenin blanc (appelé anciennement Steen), le Sauvignon Blanc, le Colombard, le Chardonnay, l’Ugni Blanc, le Sémillon, le Grenache, le Gewustraminer, le Riesling, le Viognier et le Muscat d’Alexandrie appelé aussi Hanepoot.

Pour ce qui est des cépages rouges, on trouve le Cabernet sauvignon, le Pinot Noir, la Shiraz, le Cinsault, le Cabernet Franc, la Grenache, le Carignan et le Pinotage (croisement entre Pinot Noir et Cinsault).

En Afrique du Sud, on produit des vins blancs, rouges, liquoreux, fortifiés.

On distingue quatre types d’appellations.

• Les “Regions” (Coastal Region, Boberg region, Breed River Region, Orange River Region).

• Les “Districts” (Stellenbosch, Paarl, Constantia, Durbanville, Worcester).

• Les “Wards” (Franschhoek, Helderberg).

• Les “Estates” : les propriétés étant au sommet des appellations sud-africaines.

Les coopératives comptent avec plus de 4 000 producteurs, dont la KWV. Elles sont expertes dans la production de “vins faciles à boire”. Ces coopératives ont développé des politiques marketing qui ont permis le développement des exportations sud-africaines.

L’Afrique du Sud procédait en mélangeant du vin rouge et du vin blanc afin d’obtenir un vin rosé. Elle a cherché à faire autoriser cette pratique, ce qui fut contesté par les producteurs de vin rosé européens. Pourtant, fin janvier 2009, les 27 États de l’Union Européenne (UE), dont la France, ont adopté un projet de règlement autorisant les mélanges de rouge et de blanc à prendre le nom de “rosé”.

Ce projet était par ailleurs soutenu par le Comité Européen des Entreprises de Vin (CEEV).

Devant la protestation de vignerons, en particulier de Provence, et devant le report d’une décision de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) concernant la concordance de cette autorisation avec ses propres règles, la décision de Bruxelles fût repoussée à juin 2009.

Cela équivalait à “légaliser la contrefaçon”, au moment même où les États du monde entier prétendaient lutter contre celle-ci. Le 8 juin 2009, la commissaire à l’agriculture européenne, Marian Fisher Boel, a annoncé que l’Union Européenne renonçait à légiférer sur le vin rosé : le statut sur le mode d’élaboration du vin rosé a donc été maintenu.

L’histoire des vins sud-africains remonte à 1656 lorsque la première récolte a été effectuée au Cap, sept ans après l’arrivée des premiers colons hollandais. En 1685, Simon Van der Stel a établi le domaine de Constantia à proximité du Cap dans le but d’améliorer la viticulture dans la région.

Le premier vignoble de l’Afrique du Sud est situé dans la Région de Constancia. Région qui a donné naissance à un vin blanc liquoreux très réputé en Europe et considéré comme le plus grand vin au monde : le Vin de Constance.

Klein Constantia Vin de Constance 2014 de Stellenbosch est issu du cépage Muscat à petits grains. C’est un vin doux naturel avec 160gr de sucre/Litre qui a été élevé en fûts de 500 litres pendant environ 36 mois. Il montre un nez ouvert qui dégage des parfums de miel, de fleurs et de coing.

En bouche, il nous offre des notes de miel et de coing. Ce vin possède une belle acidité et une longueur très appréciable avec une finale fruitée et veloutée. Un vin spectaculaire que vous pourrez apprécier davantage avec un foi-gras ou une crème brulée. $75

Fleur du Cap 2016, Western Cape. 100% Pinot Noir. Il sent les cerises et la cannelle. En bouche, il présente une belle acidité et les tanins sont souples. Il dégage des saveurs de raisins secs et de cacao. Bonne persistance. Il est sec, frais, fruité et léger. (14.60$)

Le Bonheur 2018, Western Cape. Une attrayante robe jaune-doré. Un nez charmant aux fruits tropicaux et de fleurs. Sec, rond et fruité au palais. Haut en saveurs de pêche, d’ananas et de mangues, du début jusqu’à la fin. Un Chardonnay Glissant et désaltérant. Idéal avec des coquilles Saint-Jacques ! (15.60$)

Avondale Jonty’s Duck 2016, Western Cape. Mon coup de cœur ! Vin BIO. Assemblage de Chenin blanc, de Roussanne, de Viognier et de Sémillon. Il dévoile des arômes de caramel, de cannelle et de vanille. Une belle acidité et des fleurs apparaissent à l’attaque. Longueur appréciable. Frais, sec, naturel et en quantité limitée! (17.00$)

Voici plus de vignobles. Osez les vins africains!

THE WOLFTRAP

Lorsque la ferme a été fondée, la vallée de Franschhoek était beaucoup plus sauvage qu’aujourd’hui, cependant, aucune trace de loups n’a été trouvée. Aujourd’hui, les montagnes sont encore animées par des animaux indigènes, particulièrement le léopard. Ce vin a donc été créé pour nous rappeler les mystères et les légendes du passé.

MAN

José Conde et les frères Tyrrel et Philip Myburgh, ont commencé à produire du vin en 2001 avec l’objectif de proposer des vins d’un excellent rapport qualité-prix. Ils ont choisi les initiales de leurs épouses : Marie, Anette et Nicky pour créer le nom du vin qui deviendrait MAN. Aujourd’hui, les vins sont exportés vers 25 pays.

Les sols sont schisteux et peu fertiles, idéals pour les cépages typiques tels que le Pinotage et le Chenin Blanc. Le Chardonnay et le Cabernet Sauvignon font partie aussi de la gamme MAN. 95% des raisins de MAN sont produits par une trentaine de vignerons dans le secteur de Pederberg, dans la région d’Agter-Paarl. D’autres négociants de raisins blancs sont dans une région plus fraîche près de Durbanville. La majorité des ceps sont de vieilles vignes, non-irriguées.

LE BONHEUR

Bonheur Wine Estate, un domaine développé par un huguenot

Toujours dans la région viticole de Stellenbosch. Le groupe AdVini a également acquis Bonheur Wine Estate, une propriété de 163 hectares, située non loin de l’Avenir Wine Estate, détenue par AdVini depuis 2010. Les vignes de Bonheur Wine Estate sont plantées sur les pentes de la colline Klapmuts (chapeau de gendarme, en néerlandais) dans le nord de la montagne Simonsberg, non loin de la ville de Stellenbosch. Ce domaine doit son nom à la fraîcheur de sa source d’eau, un “bonheur” autrefois appréciée des voyageurs se dirigeant vers le Cap. L’histoire du domaine remonte à la fin du 17ème siècle, quand il a été accordé par Lord Charles Somerset à Jacob Isak De Villiers. La famille De Villiers faisait partie des 200 premiers protestants français – les huguenots – à arriver au Cap en 1689, cela après un voyage éreintant. Leur ferme, construite dans le style Cape Dutch (en forme de H), est un exemple classique de l’architecture de l’époque. Récemment, le Bonheur a été réaménagé afin d’attirer les amateurs de vin qui peuvent maintenant profiter de l’atmosphère intemporelle du domaine.

SECATEURS

Adi Badenhorst a été formé en Autriche, il a fait des séjours en cave au Château Angelus, des stages chez Graillot à Crozes Hermitage, ce qui lui a permis de mieux connaître les cépages rhodaniens, si présents dans l’Afrique du Sud. Finalement, avant d’avoir son propre vignoble, il a passé neuf ans comme “winemaker” dans un domaine de Stellenbosch.

Son vignoble était déjà planté quand il l’a racheté en 2008. Le vignoble est cultivé en bio. Il faut respecter une charte de travail peu traditionnelle dans le “nouveau monde”: levures indigènes obligatoires, aucun ajout d’acidité, de tannins et pas de désalcoolisation (osmose inverse). Aujourd’hui, le domaine familial, appelé Kalmoesfontein Farm, cultive 28 hectares de vieilles vignes dans le Swartland, plus précisément dans le secteur de Siebritskloof du mont Paardeberg.

FLEUR DU CAP

Choisit les meilleurs raisins des meilleurs vignobles de Cape Winelands. Chaque vignoble est sélectionné pour sa combinaison unique de sols, du climat, de particularités et d’exposition qui conviennent le mieux au cépage. Les vignes sont sélectionnées pour leur terroir unique et pour leur profil aromatique. Cette philosophie distingue Fleur du Cap pour ses vins d’une grande finesse et d’une grande complexité.

LEEUWENKUIL

Leeuwenkuil Family Vineyards a une approche pratique de la vinification, qui est leur passion. Le domaine s’efforce d’intervenir le moins possible avec la croissance naturelle des raisins, qui proviennent de vignobles d’excellente qualité. L’objectif est de cultiver un goût parfaitement adapté à leurs vignes, en créant des vins de grande qualité.

ROBERTSON WINERY

Depuis ses très modestes débuts en 1852, la ville de Robertson a toujours été remplie de gens très généreux. Le Dr William Robertson, un ministre écossais, a donné son nom à cette ville remplie de passionnés qui embrassent le monde qui les entoure. Cet esprit d’accueil est presque inné, certaines des 35 familles d’agriculteurs appartenant déjà à la septième génération de vignerons. Robertson est niché dans une vallée fluviale, riche en fruits, ou il y a en abondance des vignes entourées de montagnes ensoleillées. Mais plus que la terre et le climat, ce sont les gens qui ont toujours été généreux. Et comme les rythmes des saisons informent sur tout ce qui est fait, les meilleurs raisins sont cueillis au bon moment, pressés, fermentés et assemblés par les vignerons. Vous obtenez donc des vins primés que les vignerons ne peuvent s’empêcher de vouloir partager. 

AMARULA

L’Amarula est une liqueur à base de sucre, de crème et de fruits du marula, un arbre répandu en Afrique australe et dans la bande sahélo-saharienne. Cette boisson a été lancée en septembre 1989 par une société sud-africaine, la Southern Liqueur Company. Elle a un goût très sucré, proche du caramel, et un degré d’alcool de 17°. La communication autour de cette boisson, contrôlée par le groupe sud-africain Distell, utilise l’éléphant de savane d’Afrique et son goût présumé pour le fruit du marula. En 2016, 30 % de la production annuelle, environ 12 millions de bouteilles étaient consommées en Afrique du Sud.

Sources d’information : Wikipédia, Afrique du Sud, Viticulture en Afrique du Sud, Manuel de Sommellerie Professionnelle (ITHQ), les site web des domaines. 

Automne, quand tu me charmes

Le printemps est pour revivre, l’été pour s’activer, tandis que l’automne est pour allumer la cheminée et s’assoir devant en prenant un verre de vin dans le calme. Humer ses arômes, goûter ses saveurs et sentir comment il caresse subtilement le palais. Après tout, c’est l’automne et on n’est pas pressé.

La nature est si prodigieuse que lorsque l’automne arrive, les fruits finissent de mûrir et les arbres commencent à faire tomber leurs feuilles. Ils se dépouillent alors de ce qui n’est plus nécessaire pour demeurer avec l’essentiel. Pour nous les humains, il nous manque la chaleur, toutefois, nous avons une abondance de fruits.

L’automne est une saison tranquille et sage qui nous invite à réfléchir, à nous écouter avec plus d’attention en nous dédiant plus de temps. C’est souvent à ce moment que les gens prennent le temps d’aller consulter leur médecin ou leur psychologue.

L’automne, tellement puissant, hypnotisant, nous force à nous arrêter pour contempler, avec les yeux de l’âme, la chute des feuilles colorées qui tombent en toute tranquillité et nous rappelle ainsi, qu’une autre année se terminera bientôt. C’est à ce moment- là qu’on peut prendre conscience et se demander : « Qu’est-ce que j’ai fait de bien cette année pour moi et pour les autres ».

Pour moi, l’automne existe pour décrocher, se retrouver, suivre nos instincts et renforcer notre intérieur tout en restant à la maison pour y passer plus de temps avec nos proches.

Festival des Vins de Saguenay 2018

FVS= Folie des Vins Succulents.                      FVS= Fun, Vins, Séduction.                 FVS= Full de Vins Savoureux.

FVS= Folklore, Vins et Sagesse.                      FVS= Fantastiques Vins à Saguenay.  FVS= Foule de Vins Surprises.

Oui, on peut le décrire de différentes façons, sauf que FVS va plus loin encore. Le Festival des Vins de Saguenay 2018, deuxième édition, c’est l’évènement de l’année!

Présenté par la SAQ.

Organisé par une vraie troupe et grâce à la direction de Dany, de Carl, de Ruth, de Sophie, de Samy et de Jacques, entre autres, le FVS 2018 a battu son record d’assistance.

Portant le drapeau blanc-bleu, le porte-parole, depuis la première année, a été Philippe Lapeyrie.

La caserne générale était munie de plus de 350 produits viticoles internationaux et québécois. Un bataillon de 35 exposants était représenté par 32 pays et par 30 vignerons. Tous les participants attendaient l’ordre de sortir du bataillon pour assouvir la soif des visiteurs qui venaient du Saguenay et de partout ailleurs au Québec.

Tout était bien planifié, en cas de pluie, le Festival aurait lieu au hangar de la zone portuaire.

La zone d’animation principale, ” La Boîte à Vin Rouge ” a été érigée afin de servir de cellule de sagesse lors du festival. Il y a eu comme invité :

Andrew Mikus et Mauren David                                                Alain Rochard

Distillerie 1769                                                                               Vignoble Le Loup blanc

Brigitte Jeanjean                                                                            Emmanuel Cazes

Vignobles Jeanjean                                                                       Domaine Cazes

François Boscary                                                                            François Chartier

Château Rouquette sur Mer                                                      Les Vignerons de Chartier

François-Xavier Barc                                                                      Jared Jackson

Complices de Loire                                                                        Coppola

Irene Alemany et Laurent Corrio                                               Lise Gayraud

Alemany i Corrio                                                                            Château Lamartine

Mario Pelchat                                                                                  Marta Bonomo

Domaine Pelchat Lemaître-Auger                                            Santa Margherita

Penelope Irvin                                                                                 Roberto Alonso

Hernry of Pelham Estate Winery                                              Bodegas Valdemar

Sébastien Déry                                                                                Sylvain Langue

Sazerac                                                                                             White Keys Vodka

Tous nous ont offert des animations et dégustations gratuites en collaboration avec “Éduc’alcool”.

Le premier rendez-vous, chaleureux, a eu lieu le jeudi 12 juillet à 17h. Le lancement du festival a commencé avec l’apéro offert à la Place du citoyen. Les vins du Beaujolais étaient à l’honneur et à la hauteur pour tous les palais. L’ambiance était colorée par une administration bien disposée, des bénévoles dévoués et un public intéressé et amusant, ce qui a contribué au succès du Lancement officiel du Festival. Imaginez-vous, la ” Beaujonomie ” totale!

L’animateur ajoutait à l’ambiance festive, en faisant jouer constamment de la bonne musique.

Les assiettes de charcuterie du Bistro D sortaient et sortaient afin de combler le gout des amateurs du Beaujolais. Tout le monde prenait des photos, il y avait des sourires partout et même des familles avec leurs enfants.  J’ai eu la chance de rencontrer personnellement Raymond Moreau et sa famille. La place était en plein mode Beaujonomie!  (Voir les photos à la section galerie).

L’accès sur le site du Festival était gratuit ainsi que toutes les activités de dégustation présentées durant le Festival.

Jour 2, VENDREDI :

Tôt le matin, l’équipe de renforts ont commencé à ériger les kiosques pour plus de 35 exposants, tous les membres de l’équipe étaient habillés d’un uniforme composé d’un t-shirt foncé et d’un pantalon court (on ne pouvait pas les manquer). Depuis ma fenêtre de l’hôtel, je voyais juste une portion des activités, alors je suis allée sur place pour sentir le pouls du festival de plus près. Tout le monde était à sa place, même la police. Personne ne perdait de temps, mais on était tout de même dans un contre la montre, car malgré l’horaire d’ouverture on savait que le public arriverait plus tôt que prévu, c’était donc nécessaire qu’on se dépêche. 

 Dès l’ouverture, le premier kiosque que j’ai visité, celui de Mario Pelchat, a bien vite été inondé par la gent féminine. C’est la première production de vin du chanteur: La Promise 2017.  Il s’agit d’un vin rosé, avec robe pelure d’ognon et une acidité marquée. L’origine de cette cuvée est une belle histoire d’amour, que vous pouvez écouter dans la section “Vidéos-entrevues”. Tapez Mario Pelchat. Mario a su donner du bon temps à ses admirateurs, qui ont pris des photos, alors que lui signait les bouteilles avec toujours la même gentillesse.

Le kiosque des Vins du Sud-Ouest a été l’un des plus populaires, il y avait 4 blancs : Écho Indigo, Pyrène “Beau Manseng”, Château Laffitte-Teston “Éricka” et Premières Grives du domaine du Tariquet.  2 rosés : Carrelot des amants et Château Bellevue La Forêt et 6 vins rouges : Vin est une fête, Cuvée don Quichotte, Renaissance, Château Les Bouysses, Château Montus et Greenwich 43N. (Les noms des vins sont écrits tels que dans le kiosque).

Le kiosque des vins du Beaujolais nous a offert des produits provenant des appellations du Beaujolais, Beaujolais Villages, Brouilly, Juliénas, Chiroubles, Fleurie, Chénas et Morgon.  

Monsieur Cocktail était installé dans le kiosque 45, il était prêt pour la guerre de toutes sortes de cocktails.

Temaki Mobil était un resto-mobile situé sur la rue racine au milieu des vins. Il vendait crevettes-popcorn à 8$.

L’agence Oeno a fait fureur avec Roberto Alonso, un chevalier espagnol qui représentait personnellement le Conde Valdemar.

Francis Ford Coppola Winery et sa légendaire voiture noire nous obligeaient à arrêter à plusieurs reprises pour la voir, elle était tout simplement wow! Malheureusement, on ne pouvait pas y monter. Elle a été abritée par la populaire agence Trialto.

Des baies de genièvre, des grains de coriandre, des écorces d’orange amère, des écorces de pamplemousse, des baies d’argousier, des baies de sureau, de mélilot, des fleurs de sureau, des fleurs d’hibiscus, des fleurs de camomille, de poivre des dunes, des racines d’angélique, des racines d’iris et de la cardamome, ce sont là tous les ingrédients que la Distillerie du Québec utilise pour élaborer le TRAIT CARRÉ dry gin. Ce gin est conçu par ce mélange unique de 14 ingrédients afin de créer une boisson à 40.4% d’alcool, savoureuse, équilibrée et rafraichissante. Représenté par LA QV.

Ce ne sont pas seulement des vins qui étaient présentés, mais aussi « Patrouille Eurêko », une organisation secrète qui nous a été dévoilée et qui nous a montré tout ce que nous pouvions faire avec les produits recyclés pour le bienêtre de notre planète. Par ailleurs, Honda, Vinum Grappa, Nutrinor et l’animation sur la rue Racine, avec de belles filles et même un mariage amérindien, ont soutenu l’intérêt d’un certain public, pendant que d’autres dégustaient les produits du festival. Tout le long de la rue, on retrouvait des gens sous le charme d’une découverte, ou pris d’un coup de cœur en rouge ou en blanc.  On ne pouvait pratiquement pas marcher sur la rue Racine, tant elle était pleine de monde.

Tout au long du festival, il y avait des journalistes spécialisés qui interviewaient les producteurs afin d’informer la planète et parfois c’était même en direct. Bacchus, Venus et la beauté du vin couvraient le territoire.

Jour 3, SAMEDI :

Une fois reposés, les survivants de la veille, l’armée de professionnels du vin attendaient le public encore une fois. Au loin, on  entendait le hurlement d’un loup blanc, c’était le signal attendu. « Tous à vos postes! », et c’était l’ordre de Sophie Blackburn, une des capitaines du festival. Cet après-midi- là, le public avait commencé à rentrer dans la région vinicole du centre-ville de Saguenay vers 14h.

En suivant mes racines espagnoles, je me suis dirigée au kiosque des Vignerons de Chartier pour rencontrer Irene Alemany et Laurent Corrio, deux Espagnoles qui viennent de La Catalogne et dont le domaine Alemany i Corrio est situé à Penedès, Espagne.

C’est le grand-père d’Irene qui a planté les vignes et qui faisait du vin. Certaines vignes ont 40, 60 ou 80 ans. Le père d’Irene ne faisait pas de vins, il faisait juste vendre les raisins. Maintenant, Irene et son conjoint Laurent ont le vignoble et ils font du vin.    

Le couple produit ses vins avec les levures provenant du vignoble, ils ne travaillent jamais avec des levures artificielles. Ils ont la mentalité de faire attention à l’environnement, tant pour leur propre santé, que pour la santé d’autrui et aussi bien que pour celle de la planète,” la terre ne nous appartient pas, la terre nous est prêtée et il faut être conscient qu’il faut respecter notre propre santé et celle des autres. Ce n’est ne pas pour avoir des étiquettes ou des accréditations sur la bouteille qu’on a opté pour l’agriculture raisonnée”.

Après avoir travaillé dans différents domaines à l’intérieur de l’Europe et aux États-Unis, Irene et Laurent ont envisagé de faire leur propre vin, un vin sans limites et transparent, honnête, bio et pur.  “Ça a été tout un défi pour nous parce que les gens sont habitués à boire des vins avec des levures artificielles. Notre premier produit fut Sot Lefriec 1999, où à chaque pas nous doutions, est-ce qu’on doit le faire? Est-ce qu’on doit continuer? Est-ce que, est-ce que, est-ce que… finalement nous l’avons embouteillé et aujourd’hui c’est un vin qui est encore radieux “. L’élevage de Sot Lefriec va toujours varier selon le millésime, des fois 23 mois, des fois 28 mois en barrique française, 3 ans de séchage et un grillé moyen bas. Les barriques sont faites en Bourgogne à la tonnellerie DAMI. Les bois des forêts Allier et Nièvre sont dans les barriques. Le type de sol est calcaire et très profond. Il n’y a pas de filtration. Pour ce qui est du soutirage et de l’embouteillage, ils sont faits selon le mouvement de la lune, nous raconte la productrice Irene Alemany.

Le Pas Curtei 2014 est un vin rouge dont l’un des buts était de faire un vin à bas prix. Toutefois, il n’est pas en reste avec les autres vins. Il a ses propres vignes et ses propres barriques. Une parcelle du terroir est déjà destinée pour lui. L’élevage est plus court, entre 14 et 18 mois en barrique, ça dépend du millésime. La fermentation malolactique est faite dans sa barrique. Conclusion : bon rapport qualité-prix-plaisir.

El Microscopi 2016 est un vin rouge qui est né il y a 4 ans. Comme Irene a eu un cancer du sein, elle et Laurent voulaient faire quelque chose pour appuyer la science, alors ils ont élaboré un vin en honneur à la médecine. La première cuvée a servi à acheter un microscope et présentement, les ventes sont versées à la Fondation Vall D’Hébron en Catalogne, Espagne. 

Le domaine Alemany i Corrio produit aussi deux vins blancs issus du cépage Xare-lo, ils sont : Principia Mathématica 2016 et Cargol Treu Vi 2016. 

J’ai parlé avec Emmanuel Cazes, Vigneron qui en était à sa première visite au Saguenay.

Le domaine Casez existe depuis 1895. C’est Michel Casez, l’arrière-grand-père d’Emmanuel qui l’a découvert et fondé à Rivesaltes. Le domaine Casez est situé entre la chaine des Pyrénées et la mer méditerranée. 

En 1927, Michel acquière le domaine Mas Joffre et agrandit ainsi le domaine Casez. Dans les années 50, se sont ajoutés 40 hectares de plus. En 1971 les frères André et Bernard ont pris la direction de la troisième génération.

En 1997, c’était le tour de la quatrième génération : Emmanuel Cazes a transformé le domaine à la culture biologique et biodynamique.

En 2012, le domaine Cazes a agrandi plus encore avec l’achat du domaine Les Clos de Paulilles, domaine situé dans l’anse de Paulilles entre Collioure et Banyuls.

L’année passée le domaine Cazes a célébré ses 20 ans de conversion en bio grâce à Emmanuel Cazes, le fils de Bernard.  

Présentement, le domaine compte avec une superficie de 220 hectares.

Emmanuel a présenté au public deux produits : Marie-Gabrielle 2017 et Castell D’Agly 2015.

Marie-Gabrielle 2017 est un assemblage de Sirah, de Grenache et de Mourvèdre. Un nez avec des arômes purs de fruits noirs et d’épices. Les tanins sont solides. La persistance est appréciable et l’acidité est délicate. Sec, corsé, ample, fruité et naturelle.

Castell D’Agly 2015 est aussi un assemblage de Grenache et de Carignan. Il dégage d’invitants arômes de violette, de cacao, et de fruits noirs en confitures. En bouche, il est sec, corsé, ample, fruité et floral. Les fruits accompagnent les tanins et tapissent le palais pour longtemps.

Le kiosque 19 de l’agence ” Importation Vigneron ” avait comme invité le Château Donjon de Bruignac. Le producteur bordelais Denis Collard, s’est marié avec une dame qui est née dans Charlevoix, à La Malbaie. En 2015, ils ont acheté un domaine de 2.37 hectares, composé de sols argilocalcaires. Leurs deux produits exposés étaient: Château Donjon de Bruignac, 2014, assemblage élaboré majoritairement de merlot et de cabernet franc. Un vin léger, avec peu de bois, facile à boire et à prendre jeune. Le deuxième a été Prémium 2015 de Bordeaux supérieur, d’un même assemblage, sauf qu’élaboré avec de proportions différentes, il est plus corsé. J‘espère vraiment voir ses produits bientôt à la SAQ. 

Connaissez-vous la sauce piquante sauvage vendue par Morille Québec?

C’est une sauce à base de tomates, de vinaigre, de cidre, de bleuets, de cayenne, de canneberges, d’épices et de chanterelles.

Je l’ai mis sur un biscuit avec du ceviche…wow! Un produit de terroir à découvrir!

Et la cerise sur le gâteau,

La distillerie du Fiord est située au kilomètre 12 du chemin des Monts-Valin, où s’écoule une eau de source naturelle d’une pureté incroyable. C’est en plein cœur de cet environnement sauvage que la flore nous révèle toute sa richesse. Inspiré de cette nature du Fiord, le gin Km12 vous fera vivre une authentique expérience de la forêt boréale. Vous serez enveloppés par les arômes forestiers, vivifiés par l’eau de source et surtout, vous profiterez du moment présent. Les ingrédients : myrique baumier, nard des pinèdes, feuille de framboisier sauvage, poivre des dunes et de jeunes pousses de sapin baumier sont délicatement cueillis à la main dans l’environnement même de la distillerie. C’est en symbiose avec l’expérience de la forêt boréale qu’une base de baie de genévrier confère au gin une parfaite harmonie. L’eau de source du Km12 est utilisée dans la fabrication du produit qui permet un équilibre des saveurs.

Texte écrit par la famille Bouchard de la distillerie du fiord.  

Le gin Km12 avec 40% d’alcool a gagné la médaille d’or 2017 à la Compétition mondiale des Spiritueux à San Francisco. C’est un gin qu’on peut prendre pur, sur glace ou en cocktail. Il est frais, floral, épicé, boisé avec des nuances de sapin.

Comme tout a une fin, l’honorable festival s’est aussi terminé sur une bonne note. En effet, “La Boîte à Vin Rouge FM”, dirigée par Richard Turcotte, nous a présenté le plus grand karaoké jamais vu au Québec lors de la clôture du festival. Les chanteurs étaient Mario Pelchat, Jacques Orhon, Phillipe Lapeyrie, Richard Turcotte, parmi d’autres.

Le bilan :

50.000 remerciements! Plus de 2.000 bouteilles vides et 3 verres INAO cassés.

Le kiosque le plus couru : Mario Pelchat.

Le plus gentleman : Roberto Alonso de Bodegas Valdemar.

Le plus souriant : tout le monde.

Le kiosque le plus photographié : Francis Ford Coppola Winery, grâce à Xavier Dachez.

Le kiosque le plus expressif : Importation Vigneron

Le kiosque de la belle surprise : le numéro 32, Vignoble Isle de Bacchus avec sa nouvelle philosophie d’élaboration.

Le kiosque le plus interactif : Advini avec Brigitte Jeanjean qui a organisé un tirage en direct ainsi que virtuel (il fallait sélectionner, parmi trois, la nouvelle étiquette pour le Pive rosé, le gagnant s’est vu remettre un Pive de 3 litres). Emmanuel Cazes, producteur du Domaine Cazes était présent et accompagné des deux icônes d’Advini : Hélène et Julie, toujours fidèles à Advini.

Le plus joyeux : Divin Paradis, avec son ” Girafe Meinhard Forstreiter Gruuner 2017, Autriche ” et sa gamme de 3 rhums “Trois-Rivières”.

Les victimes de son propre succès : FVS 2018 avec un record de ventes de billets, record d’achalandage et record de vin servi.

Les héros du festival : les agences représentantes.

La découverte du festival : Irene Alemany et Laurent Corrio du domaine Alemaby i Corrio, représenté par l’agence Les Vignerons de Chartier.

Le traitre du festival : Bacchus, qu’on a découvert en dégustant un spiritueux.

La plus charismatique : Lise Gayraud, productrice de Château Martine, représenté par AOC.

Les survivants : les protagonistes du groupe #1, qui ont réussi à finir le “rendement facile” dans l’activité de vignerons et de presse au Parc Aventures Cap Jaseux. Les voici : Samy Rabbat, Susana Ochoa, Olivier de Maisonneuve et Natalie Richard.

Sans oublier, les combattants du festival qui se soutenaient mutuellement, “les bénévoles, qui ont su faire toutes sortes de tâches et surtout ceux qui se sont occupés de vider les crachoirs.  Chapeau à tous!

Merci et à l’année prochaine!

Château Pesquié!, longue vie à Ventoux, à la famille Chaudière et à son domaine.

Ventoux, la famille Chaudière et son domaine. Longue vie à Château Pesquié!

Au pied du mont Ventoux, situé entre Mormoiron, Blauvac et Ville-sur-Auzon, dans le sud de la vallée du Rhône se trouve Château Pesquié.

Il s’agit d’un domaine familial où Alex et Frédéric Chaudière sont la troisième génération de vignerons. Château Pesquié a comme philosophie et mission de faire des vins extraordinaires sur un terroir unique : le terroir du Ventoux.

L’altitude du domaine est entre 300 et 400 mètres, la partie la plus tardive d’un des terroirs les plus élevés du sud de la vallée du Rhône. Les vignes ont été particulièrement semées sur les sols les plus riches en minéraux, des sols du Crétacée de l’ère quaternaire.

Château Pesquié possède un microclimat frais, un bon ensoleillement, des écarts de température très marqués et comme si cela ne suffisait pas, le souffle constant du Mistral.

Avec tous ces éléments qui favorisent les vignes, on y ajoute le savoir-faire des Chaudière, alors, c’est à prévoir que Château Pesquié va donner l’un des meilleurs vins du sud de la vallée du Rhône.

En 1980 Château Pesquié a changé sa façon de travailler. Le domaine est passé de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture durable. Il faut remarquer que depuis 1985 Paul Chaudiere, la tête principale de la famille, voulait appliquer la façon raisonnée.

Château Pesquié a été le premier domaine distingué reconnu par le réseau Farre (Forum de l’Agriculture Raisonnée et Respectueuse de l’Environnement). Le domaine est aussi certifié par Ecocert et présentement il travaille en culture biologique.

La cave de Château Pesquié a été minutieusement planifiée et bâtie dans le prolongement d’un coteau protégé d’une couche de terre végétale qui sert de support à des plantations. La cava garantit une bonne isolation thermique.

Les bâtiments qui ne sont pas couverts de terre végétale sont le support de panneaux photovoltaïques : le domaine produit d’ailleurs beaucoup plus d’électricité qu’il n’en consomme.

Quand les vendanges arrivent, l’action commence très tôt le matin afin de faire rentrer le raisin à la plus basse température possible, les grappes glissant dans les cuves par gravité.

Les macérations durent entre 12 et 30 jours, tout dépend des cépages et de l’âge des vignes. La Vinification a lieu en cuve inox et de béton.

La caverne de vieillissement compte avec plus de 300 barriques. Les élevages sont longs étant donné que le Château Pesquié cherche un grand potentiel de garde.

Les deux principaux cépages du domaine sont le grenache et la syrah.

Autres cépages cultivés : le Cinsault, le Carignan, le Mourvèdre, la Roussanne, le Viognier, la Clairette et le Chardonnay.

Une particularité de Château Pesquié est qu’il élabore ses vins en assemblage.

Toutes les étapes de la production, de la Viticulture, en passant par la Viniculture, jusqu’à la mise en bouteille, sont faites au Château par les bons soins de la famille Chaudière.

Vous ne serez jamais déçu de Château Pesquié!

Ses vins pleins de couleurs, d’arômes, de fruits, de concentration, de fraicheur, de finesse, d’élégance, de complexité et d’équilibre sont le résultat d’un travail sérieux et respectueux envers le consommateur et la nature. C’est aussi toute la collaboration familiale qui garantit de grands vins pour de grands palais.

Dans la dégustation du 22 mai à Montréal en présence de Frédéric Chaudière ils se sont dégusté sept vins de la maison Pesquié. Les voici en ordre de service.

Château Pesquié Terrasses Rosé 2017. Assemblage de Cinsault, Grenache et Syrah. Le nez est discret, cependant que la bouche est ample. Le vin montre une bonne fraicheur, il est sec et légèrement floral avec des touches d’agrumes et de croquants fruits rouges frais qui apparaissent en finale. 15.62$

Château Pesquié Quintessence blanc 2016. Assemblage de Roussanne et de Clairette. Des parfums de fleurs et de fruits blancs. L’attaque sèche contient de la fraicheur, de la tension et de la finesse. La rondeur est présente et la finale saline est agréablement épicée. 23.79$

Attention, ça annonce beaucoup!

Château Pesquié Prestige Édition 1921m 2016. Assemblage où le Grenache domine, le Syrah, le Cinsault et le Carignan y sont aussi. Il possède une robe rubis et une intensité aromatique qui dévoilent des fruits rouges, des fleurs mauves, telles que la violette et des herbes fines. L’attaque est puissante et l’acidité acceptable. L’admirable longueur se mêle à la perfection avec le poivre, les fruits noirs confits et le bois. L’évolution exhibe un vin dense, ample, sec et corsé avec des tanins charnus. 14.74$

Château Pesquié Quintessence 2016. 80% Syrah et 20% Grenache. Sa charmante robe violacée est tellement agréable à voir. Ses élégants arômes de fruits noirs, de torréfaction, de garrigue, de bois et d’olives noires sont vraiment provocants et sensuels, ce qui fait qu’on a hâte de les embrasser désespérément afin d’y gouter le poivre, le chocolat, le bois, la menthe et les fruits noirs bien en confitures. Son corps est musclé, concentré et puissant. Ses tanins fermes et savoureux nous stimulent les sens et nous font profiter de sa respectable persistance. Ça vaut la peine d’oxygéner ce vin rouge sec et voluptueux dans une carafe ou de le garder 10 ans de plus. 21.70$

Château Pesquié Artemia 2015. Assemblage des plus vieilles vignes de Syrah et de Grenache, avec un nez ouvert qui décline des arômes d’animal, de végétal, de fruits et des notes balsamiques. Un succulent vin sec où on goute le cacao, la violette, la réglisse, le poivre, les fruits, le bois et les tanins étoffés. Artemia 2015 est un vin savoureux, onctueux, solide et équilibré. On y trouve un bon potentiel de garde, mais, pourquoi attendre? Prenez-le tout de suite! 35.01$

EN PRIMEUR, Château Pesquié Ascencio 2015. Il est encore en Importation privée. Issu d’un sol argilo-calcaire et composé de 95% Grenache et de 5% Syrah. Ascencio qui s’est reposé deux ans en cuve de béton, nous montre un nez puissant avec des arômes d’épices, de bois, de menthol, des fruits rouges et des fruits noirs. La fraicheur est délectable, l’acidité va agréablement en crescendo, alors que les tanins sont solides et appétissants. L’évolution d’Ascencio se présente droite et combattante. Le bois, les fruits noirs, les fruits rouges, le poivre et la réglisse marchent en harmonie jusqu’à la finale. Grande capacité à résister quelques années de plus en cave. 100$

Et pour finir, voici le vin qui j’ai proposé pour ouvrir l’année 2018 à l’émission Tout Le Monde en parle et qui a provoqué une rupture de stock.

Château Pesquié Terrasses 2016. Fier résultat de 60% Grenache et de 40% Syrah, avec des traces de Carignan, de Cinsault et de Mourvèdre. Une belle robe rubis intense qui fait briller l’onctuosité de ses jambes. Une explosion d’arômes qui évoque la torréfaction, les épices poivrées et les fruits noirs. Terrasses 2016 a une bonne présence en bouche, il déborde de fruits rouges, de fruits noirs confits, de bois, de truffes, de poivre et même de fleurs, comme la violette par exemple. Il est vraiment haut en saveurs! Et quoi dire de ses tanins, ils ont un caractère masculin sévère, mais qui fond au moment de caresser le palais. Le Terrasses 2016 est un vin sec, vigoureux, riche, corsé, volupté et équilibré. 16.13$.

Longue vie à Château Pesquié!

Pour écouter l’entrevue d’Alex Chaudière allez dans la section Vidéo-entrevues. Regardez la section Galerie de photos!

Sources d’information : Domaine Château Pesquié, Dégustation en présence de Frédéric Chaudière à Montréal et dans le cadre du Festival des Vins de Saguenay 2017, entrevue avec Alex Chaudière (écoutez les vidéos- entrevues sur cette page, dans la section “entrevues”).